Prepper (de l’anglais “prepping”, diminutif informel de “se préparer”) est souvent considéré comme un mot moins controversé pour désigner le survivalisme, parfois même qualifié de “néo-survivalisme”.

D’après le sociologue Bertrand Vidal, les preppers se basent sur la préparation et la gestion des risques et s’organisent pour parer à toute éventualité de la vie quotidienne : un incendie, un accident de voiture, une inondation ou même une panne d’électricité par exemple. Cette préparation passe notamment par l’élaboration de plusieurs types de kits de survie.

Certains survivalistes se réclament du libertarisme (ou libertarianisme), une idéologie politique basée sur trois droits fondamentaux : la vie, la liberté et la propriété. Pour les libertariens, chacun est libre de faire ce qu’il souhaite avec ce qui l’appartient, tant qu’il respecte les droits des autres.

Cette doctrine implique par exemple une totale liberté concernant la religion, l’orientation sexuelle, les pensées, les idées ou les armes. Le rôle de l’Etat dans le libertarisme se limite à protéger ces droits, c’est-à-dire de s’occuper de la justice, mais doit pour le reste laisser les individus entièrement libres.

L’autonomie est une des notions les plus importantes du survivalisme, souvent citée aux côtés de la résilience. Elle vise à renforcer l’indépendance énergétique, l’autosuffisance alimentaire et l’émancipation vis-à-vis des circuits de la grande distribution. L’autonomie implique souvent l’utilisation de technologies “vertes” mais n’est pas toujours directement connectée avec l’écologie.

Le survivalisme tel qu’il existe en France est une notion teintée d’écologie. En cultivant leur nourriture, en utilisant des techniques naturelles et en voulant se prémunir face à des risques environnementaux, les survivalistes tentent souvent de se reconnecter avec la nature. Pour Artem, survivaliste russe habitant dans le sud de la France, ces deux notions sont indissociables.

Le bushcraft, littéralement “artisanat de la brousse” ou “art des bois”, représente un module du survivalisme où l’homme réapprend à être en accord avec la nature en utilisant des savoir-faire anciens ou des objets de la vie courante (couteaux, scies, réchauds, tente, casseroles).

Proche du camping sauvage, le bushcrafter se retrouve en milieu naturel pour expérimenter diverses techniques : faire du feu, construire un abri, trouver de l’eau ou de la nourriture par exemple.

Le Gadsden Flag est un symbole répandu né lors de la guerre d’indépendance aux Etats-Unis. Les libertariens utilisent cette représentation pour signifier que toute utilisation de la violence est illégitime sauf quand il s’agit de se défendre. De ce fait, si quelqu’un s’introduit illégalement dans votre propriété pour la cambrioler,

il est possible de sortir

une arme pour l’en dissuader,

au nom de la défense

du domicile.